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L’étude NutriNet-Santé a été développée pour étudier les relations entre la nutrition et la santé. Dans ce domaine de recherche, elle a été la première cohorte basée sur internet dans le monde et à si grande échelle (n = 164 000 en 2019). Elle est caractérisée par une estimation très précise de l’exposition nutritionnelle et du comportement alimentaire. Une biobanque contenant des échantillons de sérum, plasma, buffy-coat pour les analyses génétiques et urine a été constituée à partir de 19 600 sujets de la cohorte. Elle représente une plateforme unique pour des projets de recherche et des collaborations multidisciplinaires, avec la capacité et ka flexibilité d’ajouter de nouveaux protocoles et questionnaires et donc de collecter rapidement de grandes quantités de données de qualité très élevée. Notre ambition est de développer l’étude NutriNet-Santé dans d’autres pays. Elle a déjà été lancée en Belgique et des études pilotes sont actuellement menées en Suisse, en Espagne, au Canada et à Mexico. Notre équipe est pionnière à un niveau internationnal concernant l’e-épidemiologie et a conduit des investigations de recherche méthodologique dans ce domaine.


L’EREN a été la 1ère équipe de recherche en France à obtenir l’autorisation par décret en Conseil d’Etat (décret n°12013236, 2012) pour relier les données de notre cohorte aux bases de données médico-administratives de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (incluant des informations détaillées sur l’utilisation de médicaments et les arrêts pour maladies de longue durée). En plus d’améliorer la qualité des données de nos cohortes, cela nous permettra de développer des projets spécifiques basés sur l’utilisation chronique de médicaments en interaction avec la nutrition.

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suvimaxL'étude "SUpplémentation en VItamines et Minéraux AntioXydants" (SU.VI.MAX) est un essai d'intervention contrôlé randomisé en double aveugle de prévention primaire conçu pour tester l'efficacité d'une supplémntation journalière en vitamines et minéraux antioxydants à réduire l'incidence de cancer et de pathologies vasculaires ischémiques dans la population générale. Des sujets résidants en France (femmes âgées de 35 à 60 ans et hommes âgés de 45 à 60 ans) ont été sélectionnés parmi les 79976 volontaires suite à une campagne multimédia nationale de 5 mois (mars-juillet 1994). 13017 sujets ont été assignés à un des groupes de manière aléatoire. La supplémentation était constituée d'une combinaison de 120 mg de vitamine C, 30 mg de vitamine E, 6 mg de bêta-carotène, 100 µg de sélénium (sous forme de levures enrichies en sélénium) et 20 mg de zinc (sous forme de gluconate) ou d'un placebo dans une capsule quotidienne. A l'inclusion et 12-18 mois plus tard, les participants étaient invités à se rendre dans une unité médicale mobile ou dans un centre de prévention de la santé. Les sujets avaient un questionnaire mensuel à remplir sur la compliance au traitement et les évènements de santé par Minitel (terminal informatique permettant la connexion au service français de Videotex via le réseau téléphonique), internet ou courrier postal. Les critères de jugement principaux étaient les évènements vasculaires majeurs (codes ICD 120-124) et les cancers de tous types excepté les carcinomes basocellulaires de la peau. Le critère de jugement secondaire était la mortalité toutes causes confondues. Après un suivi moyen de 7,5 ans, des comparaisons ont été réalisées entre les 2 groupes.

etude SU.VI.MAX 2Cohorte d’adultes ayant été inclus dans la cohorte SU.VI.MAX1 (qui était initialement un essai d’intervention randomisé en double aveugle mis en place en 1994 pour tester l’impact d’un apport à doses nutritionnelles de vitamines et minéraux antioxydants pendant 8 ans). L’objectif principal de l’étude SU.VI.MAX2 est d’étudier les relations entre les comportements alimentaires globaux (typologies alimentaires) et/ou certains facteurs nutritionnels spécifiques (apports et statut en antioxydants, en folates, en AGPI w-3, apports énergétiques et protéiques, etc.) évalués à partir de données collectées en 1994-1996 (lors du bilan de base de l'étude SU.VI.MAX 1), sur une large population d’adultes d’âge mûr, et la qualité globale du vieillissement de cette population, évaluée 10 à 12 années plus tard. Un questionnaire ainsi qu'un bilan clinico-biologiques ont permis de recueillir des données portant sur fonctions cognitives, humeur, état nutritionnel, état osseux, troubles de l’équilibre, troubles sensoriels, santé ressentie, intégration sociale, mobilité et performances physiques, existence de pathologies. Par ailleurs, un bilan neuropsychologique a été réalisé par des professionnels recrutés par l’équipe coordinatrice.

L’étude a porté sur 7000 sujets de la cohorte SU.VI.MAX1 : 3500 femmes âgées de 55 à 70 ans et 3500 hommes de 55 à 70 ans, volontaires pour participer à un suivi post-supplémentation.

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L’étude de SanTé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition 2014-2016.

Le Programme national nutrition santé (PNNS) a souhaité en 2011 la reconduction de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS-2006) afin de disposer de données fiables d’évolution de la situation en matière de surveillance nutritionnelle. C’est dans ce cadre que Santé publique France a mis en place l’Étude de SanTé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition (étude Esteban) pour répondre à des objectifs de biosurveillance, de surveillance des maladies chroniques et de surveillance nutritionnelle (alimentation, activité physique et marqueur de l’état nutritionnel). L’Esen (Equipe de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle) a été chargée de l’analyse du volet Nutrition de cette étude et de sa mise en perspective avec les résultats de l’étude ENNS.

Esteban a été réalisée sur un échantillon d’enfants de 6 à 17 ans et d’adultes de 18 à 74 ans résidant en France métropolitaine. Suite à un tirage au sort selon un plan de sondage a 3 degrés, l’inclusion des sujets s’est déroulée d’avril 2014 à mars 2016 pour tenir compte de la saisonnalité de l’alimentation et des expositions éventuelles. La collecte de données comportait des questionnaires sociodémographiques, comportementaux et environnementaux, des recueils alimentaires et un examen de santé avec mesures anthropométriques et prélèvement biologiques. Ainsi, l’enquête alimentaire a été réalisée chez 1 281 enfants et 2 835 adultes. L’examen de santé a quant à lui été réalisé chez 1 104 enfants et 2 503 adultes.

logo sufolom small1Cohorte de sujets ayant des antécédents de pathologies cardio-ischémiques : il s’agit d’un essai thérapeutique en plan factoriel 2x2, en double aveugle, de prévention secondaire au cours duquel 2501 patients (45 à 80 ans) ayant présenté un événement coronarien ou cérébral dans la période de 1 à 12 mois avant leur inclusion (infarctus du myocarde ; syndrome coronarien aigu sans nécrose authentifiée ; ou accident vasculaire cérébral ischémique) ont été randomisés en quatre bras afin de recevoir ou non, en association ou non, des doses nutritionnelles de vitamines du groupe B ou des acides gras poly-insaturés (AGPI) w-3:

  1. double placebo
  2. placebo et vitamines B : 5-méthyl-THF (560 µg), vitamine B6 (3 mg), vitamine B12 (20 µg)
  3. placebo et AGPI w-3 à longue chaîne (600 mg EPA et DHA dans un ratio EPA/DHA 2:1)
  4. vitamines B et AGPI w-3

La surveillance a duré 5 ans, au cours de laquelle a été constituée une biobanque et une DNAthèque. Le critère principal de jugement était un critère combinant la survenue d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral, ou d’un décès d’origine cardio-vasculaire. Les critères secondaires de jugement incluaient : la mortalité totale, les hospitalisations pour pathologie coronaire ou pathologie cardiaque, les hospitalisations pour pathologie vasculaire. Un questionnaire de suivi a été envoyé aux participants tous les 6 mois. Il permettait d’obtenir des informations sur les événements de santé survenus (maladies, hospitalisations,…) et sur l’évolution de certains facteurs de risque et d’hygiène de vie (alimentation, tabagisme, activité physique,…). L’intervention s’est terminée en 2010.

Cohorte dont l’objectif principal était de vérifier l’hypothèse selon laquelle l’alimentation pendant les premières années de la vie serait déterminante dans le développement du risque d’obésité et de maladies métaboliques à l’âge adulte. Ses objectifs secondaires étaient :

  1. d’analyser l’évolution des consommations selon l’âge, recherchant l’influence des habitudes alimentaires sur les choix des aliments à l’âge adulte
  2. de rechercher l’influence de l’activité physique sur les mesures de croissance
  3. d’identifier des évolutions de croissance (trajectoires, vitesses de croissance) associées aux risques futurs

L’étude ELANCE a débuté en 1985. Les sujets ont été suivis depuis l’âge de 10 mois jusqu’à 20 ans. Dans un premier temps, les enfants étaient examinés dans les Centres de Bilans de Santé de l’Enfant (162 ont été vus à 10 mois, 2 ans et 4 ans). A partir de l’âge de 6 ans, ils ont été revus à domicile (126 à 6 ans, 112 à 8 ans, 104 à 10 ans, 94 à 16 ans). Chaque examen comportait des mesures anthropométriques (poids, taille, circonférences, plis cutanés), un interrogatoire alimentaire (à tous les âges) et d’activité physique (à partir de 10 ans). Des informations sur le terme, les poids et taille de naissance, le mode et la durée d’allaitement et les antécédents familiaux étaient recueillies. A l’âge de 20 ans, 74 sujets ont été examinés dans des centres de santé pour adultes. Des examens biologiques ont permis d’évaluer entre autres le statut hormonal (leptine, ghréline et facteurs de croissance).

Etude transversale réalisée en 2006-2007, dont l’objectif principal était de décrire les consommations alimentaires, l’activité physique et la sédentarité, et l’état nutritionnel des enfants (3-17 ans) et des adultes (18-74 ans) résidant en France métropolitaine. Ses objectifs secondaires étaient de décrire les prévalences de diabète, du syndrome métabolique, de l’hypertension artérielle, des dyslipidémies, connus ou méconnus, ainsi que leurs facteurs de risque nutritionnels et leur prise en charge nutritionnelle et médicamenteuse chez les adultes inclus dans l’étude. L’échantillon des personnes à inclure a été sélectionné de façon aléatoire en utilisant un plan de sondage à trois degrés : 3115 adultes et 1675 enfants ont été inclus sur une année pour prendre en compte la saisonnalité des comportements, en particulier de l’alimentation et de l’activité physique. Des données sociodémographiques, de conditions de vie, sur le tabagisme, l’activité physique et la sédentarité, la prise de médicaments, les antécédents médicaux… ont été recueillies par questionnaires, en face-à-face ou remplis par les inclus eux-mêmes. L’enquête alimentaire consistait en 3 rappels des 24 heures, aléatoirement répartis sur 15 jours. Un bilan clinique et biologique nutritionnel complétait cette enquête alimentaire. Il consistait pour les enfants en la mesure du poids et de la taille. Pour les adultes, l’examen comprenait la mesure du poids, de la taille, du tour de taille et du tour de hanche, de la pression artérielle ainsi que le dosage de marqueurs biologiques (cholestérol total, HDL-cholestérol, et LDL-cholestérol, triglycérides, hémoglobine, ferritine, glycémie, créatinine, folates, vitamine D).

Etude transversale réalisée pour la première fois en 2004-2005, dont l’objectif était d’évaluer l’alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire. L’étude Abena a été réalisée dans différents types de structure d’aide alimentaire (épiceries sociales, distribution de colis, repas) dans quatre zones urbaines (Paris, département de Seine-St-Denis, Dijon, Marseille). Un échantillonnage aléatoire a été constitué pour inclure des bénéficiaires de l’aide alimentaire âgés de 18 ans et plus. Au total, 1164 sujets ont répondu à des questions portant sur leurs caractéristiques sociodémographiques et économiques, leurs approvisionnements alimentaires, y compris par l’aide alimentaire, et les fréquences de consommation des principaux groupes d’aliments. Il leur était également proposé de passer un examen clinique et biologique dans les Centres d’examen de santé de l’Assurance maladie

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